Le championnat 2011 d’endurance débute ce week-end à Magny-Cours avec le Bol d’Or, épreuve pionnière des courses d’endurance. Ces documents de l’INA témoignent du renouveau de la moto dans les années 70 à travers différentes éditions. Jeunesse, vedette, télévision, chacun semblait succomber alors à l’engouement populaire pour la moto.

Initié en 1922, le Bol renaît en 1969 après dix ans d’interruption. A l’époque, les équipages ne comptaient que deux pilotes par machine. Les motos étaient physiques et les kinés pas encore présents pour aider à récupérer entre eux relais. Quand aux ravitaillements, ils tenaient plus de la bonne franquette que de l’opération millimétrée.

Ce reportage suit l’édition 70 remporté par Daniel Urdich et Michel Rougerie qui prête sa voix au commentaire. On y découvre notamment une femme dont c’est la première inscription à une compétition moto.

En 1973, le Bol d’Or se déroulait au Mans, dont les 24 heures n’existaient pas encore. Les vitesses en ligne droite ne paraissent pas faramineuses, mais 130 de moyenne au Bugatti sur ces motos reste respectable quarante ans après.

Pour l’édition 75, Gilles Husson et Christian Estrosi présentent leur moto et répondent aux questions sur la manière de gérer l’épreuve. Signe des temps, les images sur route pour illustrer ce sujet ont de quoi étonner aujourd’hui.

Enfin en 1979, la couleur a fait son apparition et le journal de la première chaîne consacre 9 minutes aux qualifications, des directs et des comptes-rendus pendant le journal télévisé. Aujourd’hui, on aura au mieux les résultats expédiés en dix secondes.... Soulignons que le présentateur du 13 heures, Yves Mourousi, est au guidon d’une moto et que Michel Sardou au firmament de sa gloire engage trois motos dans la course. Difficile d’imaginer ça aujourd’hui où l’on assiste plutôt à une chasse aux sorcières de l’Homo motardus de la part des pouvoirs publics, instrumentalisé par les mêmes médias télévisuels…

Chaque année le 8 mars, la Journée internationale de la femme est l’occasion pour les femmes de revendiquer l'égalité et de faire un bilan sur leur situation dans la société. A ce sujet, L’INA nous donne l’occasion d’observer les progrès accomplis dans le monde réputé très masculin de la moto. Ces archives reflètent l’évolution des pensées et des perceptions depuis une trentaine d’années. Pour fêter ces victoires et avancées pour les motardes, rendez-vous ce dimanche 6 mars au défilé Toutes en moto.

Parmi ces vidéos, on découvre d’abord les réflexions suscitées par l’arrivée des femmes à la pratique de la moto au milieu des années 70. Vitesse, insouciance, drague, les clichés prêtent à sourire sur fond de libération des moeurs.

Il est ensuite temps de faire connaissance avec les Motesses, de jolies jeunes femmes à moto offrant leurs service à des fin publicitaires. Elles font de grandes tournées l’été sur les plages. « Elles doivent être présentables pour le public » (sic…) déclare leur chef de file.

Plus éloigné de ce marketing pseudo glamour et mécanique, le 3^ème reportage nous présente les  premières concurrentes moto du Paris-Dakar. A la veille du départ, elles affichent toutes l’ambition de s’entraider pour rallier l’arrivée ensemble. Davantage enclin avec les convictions féministes !

Des convictions partagées par le gouvernement du capitaine Sankara au Burkina Faso qui veut émanciper les femmes dans son pays. Pour porter écho de cette volonté de changement, des femmes burkinabée prennent le guidon pour faire la Croisière des femmes sur 2 000 km.

Enfin, plus près de nous, le 13 heures de France 2 nous apprend que plus de 20% des motards seraient des motardes. Candidates au permis, vendeuse spécialisée et Présidente de moto-club témoignent : « Il y a des machos, mais aussi beaucoup d’hommes qui poussent à s’investir et être indépendante. » C’est vrai mesdames, d’ailleurs je serai là dimanche pour vous ouvrir la route et vous applaudir. Venez nombreuses !

Vous êtes passionné uniquement par les motos italiennes, vous n’avez d’yeux que pour les Café Racer ? Scoop It vous permet de suivre l’actualité moto qui vous intéresse, aussi pointue soit-elle, en toute simplicité. Rencontre avec Thierry Ung, webdesigner de Scoop.it pour nous parler de cet outil qui ne devrait pas tarder à séduire les motards passionnés.

Salut Thierry, parles nous un peu de Scoop It

Scoop.it est pour moi le média idéal pour parler de mes passions et pour les partager avec des potes motards, ou même des lecteurs inconnus ! Le Web est très riche en moto, il y a des tas de photos, articles, vidéos qui valent la peine d'être partagés. En quelques clics, et grâce aux mots clés que j'ai enregistré, je tombe sur des machines magnifiques, et je les ajoute à mon Topic (page Web regroupant les articles, photos, vidéos…) Café Racer en un rien de temps. Ce qui me plaît beaucoup en tant que Curator (internaute qui gère un Topic), c'est d'être moi-même le premier émerveillé des trouvailles que le moteur de suggestion me fait. Je n'avais pas trouvé un support qui correspondait à mes besoins ou au temps de libre qu'il me reste pour bloguer. Et en tant que Follower (utilisateur inscrit au Topic d’un Curator), je me régale parce qu'il y a des tas de sujets qui me plaisent et je peux les suivre quotidiennement. Que ce soit les Simpson, les Blackberry ou des recettes de desserts. Je pourrais faire moi même des requêtes sur Youtube ou Google, mais quoi de plus plaisant que de lire des Topics créés par des humains ?

Comment ça fonctionne ?

Le moteur de suggestion te remonte d'abord des sources (Flux RSS, YouTube, Twitter, Digg, Google …) qui vont ensuite t'afficher des articles, photos ou vidéos selon les mots clés que tu as enregistré. Le moteur fouille le Web en permanence pour remonter tous ces contenus. Ensuite tu sélectionnes les éléments qui te paraissent pertinents sur ton Topic. Pour le côté media, je peux mettre en page mon Topic (fond d'écran, disposition des textes/photos, tailles des photos ...), mettre un post à la Une, en effacer, éditer le texte, changer les photos, déplacer un post où je veux dans la page. Les mots clés et les sources peuvent être modifiés à loisir au fur et à mesure de ta curation, pour affiner tes requêtes. Au départ j'avais été très large pour mon Topic Café Racers, puis j'ai enlevé ou rajouté des sources pour obtenir de meilleurs résultats.

On doit être toujours être sur le site pour ajouter des éléments alors ?

Non, pour cela il y a le Bookmarklet. C’est un lien à rajouter dans la barre de favoris de ton navigateur qui permet à tout moment de « scooper » un article. Il m'arrive très souvent de l'utiliser, je ne suis pas tout le temps sur Scoop.it ! Quand je lis Motomag, Moto Revue, Moto Station (ou 100%MOTO.com !) dès que je repère un article sympa, je le scoope immédiatement dans mon Topic Café Racers, Ducati & Italian Bikes et dernièrement Supermotard. C'est un outil extraordinaire. Durant ma navigation Web, au travail, à la maison, si je me retrouve sur un site, une vidéo que je voudrais scooper, un simple clic me permet de le faire. On a bien entendu intégré les outils sociaux : commenter un post, le partager sur Facebook ou Twitter. En tant que webdesigner, mon rôle avec mes collègues est de proposer un univers simple et ergonomique aux curateurs afin d’éditer ou rédiger leurs posts sans aucune connaissance technique spécifique. Le lecteur peut aussi jouer aussi un rôle dans le Topic de par sa possibilité de proposer du contenu au Curator.

Café Racers, Italiennes et Ducati, c’est ton idéal motard ?

Oui, ces bécanes sont pour moi les saint grâals de la moto. Parce que je n'ai jamais aimé faire comme tout le monde, même si j'ai du passer par quelques bécanes communes. Italiennes et surtout Ducati, parce qu'elles sont caractérielles, parce qu'on ne peut pas rester insensible au son d'un twin desmodromique branché sur des Termignoni. J'aime ce son, j'aime ces machines, j'aime ce moteur qui vibre, et l'esprit qu'elles dégagent. Quelque chose de brut, une rigidité exemplaire, des machines qu'on ne croise pas à chaque coin de rue. Café Racers parce que ces motos représentent pour moi la véritable identité de la mécanique. Pas de superflu, pas d'injection, pas d'électronique, pas de plastique, pas d’ABS ou de freinage radial. Un moteur, des bracelets, une mono selle, et roule, quelque soit la puissance. Je kiffe 1000 fois plus une Honda CB550 qu'un Gex 750 de 130cv dernier cri. Parce que la CB550, elle va me donner la banane avant d'avoir mis le contact. L'envie de rouler.

Est-ce fastidieux si j’ai envie de créer un Topic?

Absolument pas, quatre étapes suffisent.

Ca tombe bien, j’ai un sujet, essayons donc ! Je voudrais faire un Topic sur les motos électriques, voici une description en image.

1 - Inscription pour la création du Topic

2 - Configuration des mots clés (comme une recherche sur Google), titre du Topic et description

3 - Affichage des sources selon les mots clés : Digg, YouTube, RSS, Twitter ... sur la gauche. On consulte les contenus à gauche, ceux qu'on valide se trouve à droite.

4 - Il n'est pas beau mon Topic Moto Electrique ? La mise en page vous permet de modifier présentation et disposition des contenus.

Du bon et du beau en quelques clics !

Effectivement, l’utilisation est vraiment aisée et l’on obtient rapidement un résultat attrayant. On veille un sujet en toute simplicité avec des résultats pertinents. La possibilité de mise en page (déplacements des contenus, modifications des titres ou des introductions) donne un résultat agréable à l’œil. On a envie de parcourir les contenus et de les partager. Scoop.it est un produit qui se développe de jour en jour. Un moteur de recherche fera son apparition prochainement pour trouver tous les Topics qui vous intéressent. Actuellement, Scoop.it est e beta privée, les inscriptions se font via des invitations. Le nombre d'entrées est limité pour contrôler la qualité. Thierry propose à quelques lecteurs intéressés de 100%MOTO.com de leur fournir des invitations (tokens). Avis aux amateurs donc ! Et merci beaucoup pour toutes ses précisions sur Scoop It. 

N’est-on jamais si bien servi que par soi-même ? C’est en tout cas ce que pensent ces motards entrevus sur le Web qui signent des initiatives singulières. Passion dévorante, vision futuriste ou démarche identitaire, les raison ne manquent pas pour matérialiser sa conception de la moto.

Prenons par exemple Baron Margo, un sculpteur de Los Angeles. Pour un personnage comme lui, le steampunk, courant artistique mêlant science-fiction et révolution industrielle, c’est également un style de vie revendiqué en moto. Basée sur une Kawasaki Z1000 des années 80, son œuvre (du moins en tant qu’artiste) est un mélange d’alliage et de cuivre qui recouvre intégralement l’engin, tel un fuselage aéronautique. Reste que le poids et la portée au vent ne doivent pas favoriser la vivacité.

 De son côté, Tony Haywood, sujet de la Reine d’Angleterre n’avait qu’une obsession, s’offrir un Norton F1 RCW588 et son fameux moteur rotatif. Faute d’en trouver une à cause d’une production anecdotique, il s’est décidé à la reproduire lui-même. Pour accueillir le moteur qu’il a récupéré du service course de Norton, il a fait réaliser un réplique exacte du cadre chez l’un des spécialistes british du châssis, Spondon. Au final, son projet lui a pris quatre ans et coûté un peu moins de 30 000 €.

En Espagne, le fruit des amours coupables entre une Yamaha et Prédator ont donné naissance à l’Atila 1000 R. Les concepteurs de DragonTT ont modifié une partie cycle de Yamaha 1000 GTS pour y intégrer un moteur de R1. On reconnaît le cadre Omega et le mono-bras avant conçu par James Parker. Je vous laisse juge du résultat, qui pour information est vendu 39 000 €.

Enfin, Lorenzo André Spreafico et Simone Campestre, deux étudiants designers turinois nos livrent leur vision du futur de Ducati. Ce projet novateur intitulé Spite fait parti des cinq projets retenus par la marque de Borgo Panigale. Parmi les raffinements proposés, on trouve une suspension avant variable suivant le type de conduite ou encore un système pour déposer son casque à l’arrêt. 

Je conclurai sur ce reportage du 13h de France 2 pour faire suite à mon article sur les femmes à moto. D’après une étude réalisée par l’université d’Evry, disposer du permis moto est un frein à l’embauche pour les plus diplômées d’entre elles. Même si les choses s’améliorent dans la parité homme femme au travail et sur la perception des deux-roues par la population, les stéréotypes ont encore la vie dure. Pas facile d’être une femme ou un motard, alors les deux pensez donc !

Inutile d’enfoncer à nouveau une porte ouverte en vous commentant l’arrivée de l’hiver. Sa rigueur et les difficultés qu’elle engendre suffisent déjà. Par naïveté écologique (avec le réchauffement climatique il n’y a plus de saison ma petite dame !) et par privilège (travailler chez moi m’évite les sorties trop hasardeuses), je me réjouis plus que ne regrette les frimas actuels. Avouez que s’il ne fait pas trop un temps à mettre un motard dehors, la neige et la glace ont quand même du bon pour ceux qui font contre mauvaise fortune bon coeur.

Avec les records que l’on est en train de franchir (hiver le plus froid depuis 40 ans paraît-il), les participants des rassemblements hivernaux vont gagner leur galons de « vrais » motards, jusqu’au bout des orteils congelés. Presque une incitation à rejoindre les pingouins en Espagne ou les éléphants en Allemagne pour ce millésime qui s’annoncent d’ores et déjà mémorable. Les motards auraient-ils besoin de retrouver un peu de chaleur humaine comme semble l’indiquer le succès de la récente renaissance du rassemblement de Millevaches, au début du mois ?

Moins agréable mais plus cocasse, la neige s’est fait l’alliée des enquêteurs dans une affaire de vol de moto apprend-on sur Paris-Normandie.fr Suite au dépôt de plainte d’un motard pour le vol de sa moto le 23 décembre, les policiers ont suivi les traces dans la neige qui les ont directement conduit au garage abritant la machine volée. Pour sa défense, le jeune homme a reconnu qu’il avait bu (pour se réchauffer ?) avant de « s’amuser » à voler la moto.

Heureusement d’autres savent encore vraiment s’amuser comme le rejeton du stunter Chris Pfeiffer. Bon sang ne saurait mentir, la relève est bel et bien là, comme en témoigne cette petite vidéo familiale. D’ailleurs, le froid inspire également son givré de père. Je me souviens avoir vu des images de la descente d’une piste de bobsleigh en moto de Jean Michel Bayle il y a plusieurs années. Et bien Herr Pfeiffer nous livre son interprétation de la chose en 2010. Ah le plaisir des sports d'hiver !